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La Polyclinique Ilafy ouvre de nouveau ses portes aux professionnels de la santé de Madagascar. Après les médecins de l’HJRA, c’est au tour des médecins de l’hôpital militaire de Soavinandriana de faire une visite du pôle imagerie et du service de lithotritie.

Retour sur la porte ouverte de la Polyclinique d’Ilafy

La Polyclinique d’Ilafy cherche à rassembler les acteurs de la santé à Madagascar. L’objectif est de mettre en commun les connaissances de ces derniers. L’objectif est d’offrir un service plus performant aux Malagasy.

À titre de rappel, la Polyclinique d’Ilafy a accueilli des médecins de l’HJRA le 27 mai dernier afin de présenter son pôle imagerie ainsi que son service de lithotritie. De nombreuses personnalités du monde médical avaient répondu à l’appel.

On comptait parmi les participants, Eric Andrianasolo, le président de l’Ordre des médecins,  ainsi que le professeur Ahmad Ahmad, ancien ministre de la Santé.

La lithotritie, une innovation pour les malades Malagasy

La Polyclinique d’Ilafy a pour ambition d’être à la pointe de la technologie en termes d’appareils médicaux. Le but est de permettre aux Malagasy de se soigner sans avoir à se déplacer dans d’autres pays. Ce 1er juillet, l’accent a été mis sur le service de lithotritie, plus précisément la lithotritie extra-corporelle.

Le docteur Ismaël Andriatahina, chirurgien-urologue de la Polyclinique, a eu le plaisir de faire connaître le lithotriteur. Il s’agit d’un appareil dont dispose la Polyclinique d’Ilafy afin de détruire les calculs. Il peut s’agir de calculs rénaux ou les calculs urétéraux pour les hommes. Et cela ne nécessite pas une intervention chirurgicale lourde.

Les capacités du lithotriteur

Cet appareil permet de détruire les calculs rénaux de moins de 2 centimètres et les calculs urétéraux de moins de 1 centimètre. Il faudra compter 2 à 3 séances de lithotritie pour venir à bout d’un calcul. Et entre chaque séance s’écoulera un délai de 2 à 3 semaines.

Le service de lithotritie travaille en collaboration avec le pôle imagerie, car il est nécessaire de déterminer la densité du calcul à détruire grâce à une radio. S’il est trop dense, il est impossible de le supprimer par le biais de la lithotritie.

Au cours de l’année passée, de nombreux patients ont pu bénéficier des biens-faits de la lithotritie extra-corporelle.

Et à travers ces sessions de porte ouverte et de découverte des services de la Polyclinique comme le service lithotritie, plus de soignants vont pouvoir recommander à leurs patients un traitement non invasif pour leurs calculs rénaux ou urétéraux.

Tout cela va permettre aux Malagasy une meilleure connaissance des soins auxquels ils ont accès à Madagascar.